Allergie

Photo Karolina Grabowska

Allergiques, préparez-vous !

En ayurvéda, l’énergie associée au printemps est celle de Kapha, terre et eau. C’est elle qui permet la renaissance de la nature. Elle offre de la cohésion, de la densité et la structure qui permet de construire, nourrir et s’épanouir. Mais, en excès, cette énergie provoque de la stagnation, de la congestion, de la lourdeur. Kapha est responsable de la lubrification de notre corps mais, déséquilibré, il va produire un surplus de mucus, surplus qui a une incidence sur les rhumes et les allergies printanières, notamment lorsqu’il est en excès dans l’estomac et les poumons.

Si vous êtes sujet aux allergies, n’hésitez pas à suivre les recommandations alimentaires de mars :

En mars, il est temps de…

Pour repérer un excès de Kapha dans le corps : difficultés à se lever, à bouger, prise de poids… mais le fiable est de faire un bilan ayurvédique pour faire un point et voir où l’on en est.

Pour contrer un excès potentiel de Kapha : privilégiez le chaud, le léger, le sec, le clair, le subtil et le fluide dans votre alimentation, votre rythme de journée, vos activités, vos soins corporels.

Prenez soin de votre nez ! Le nez est une porte d’accès royale pour les allergènes. L’ayurvéda conseille de nettoyer son nez régulièrement en pratiquant « Jala Neti ». Il s’agit, à l’aide d’une petite cruche (Neti Lota) de faire entrer de l’eau salée par une narine et de la faire sortir par l’autre narine, en inclinant la tête. Attention à bien doser la bonne concentration de sel (8 à 9g de sel/l) et une bonne température de l’eau (environ 37°)/ Pour en savoir beaucoup plus sur le nez et son hygiène en ayurvéda :

https://www.yogaetmeditationparis.fr/neti-le-lavage-du-nez/

N’oubliez pas d’huiler l’intérieur de votre nez. Pour une fois, il est autorisé de se mettre un doigt dans le nez, à partir du moment où celui-ci permet de déposer sur la muqueuse nasale de l’huile (de sésame par exemple). L’intérêt est double : – hydrater la muqueuse nasale pour que les petits cils qui la tapissent puissent faire efficacement leur travail ; – rajouter une couche grasse protectrice pour que les allergènes puissent plus difficilement traverser la cloison nasale et se disséminer dans le corps.